dimanche 1 juin 2014

Série : "The Maze Runner" par James Dashner

Garantie sans Spoilers !

              Comment te parler de cette série cher lecteur ? Comment t'en parler sans tomber dans la dépravation fangirl totale hein ? (Et aussi sans spoiler en fait...) Bon, je vais essayer : surtout ne m'en veut pas si je laisse échapper un couinement de ci de là hein. 

                Pour commencer laisse moi te dire lecteur que cet article ne sera pas comme les autres, pas très hiérarchisé quoi, parce que j'ai envie de te parler d'une série qui, à mon sens, est loin d'être comme les autres. 

Et mate moi ces couv' qui sortent de l'ordinaire !

                      J'ai commencé cette série il y a un petit bout de temps déjà... je dirais vers Septembre 2014 et je l'ai achevé la nuit dernière. Oui j'ai mis un bon moment je sais mais ce n'est pas du tout lié à mon attrait pour la chose, bien au contraire. Tout d'abord, sache lecteur fougueux, que j'ai lu la trilogie en VO -en anglais quoi si tu préfères- et que même si j'ai une très bonne capacité de compréhension il faut que je me pose un peu plus pour que je sois en phase avec ce que me raconte l'auteur. Alors exit la lecture dans le métro et la lecture de minuit. Ouais, c'est un peu naze mais c'est comme ça. -et si tu te sens flouzé tu trace ton chemin mec-

                     Bref, j'ai aussi pris mon temps pour une raison bien personnelle : je tenais vraiment à faire tenir cette série. Je voulais qu'elle me dure le plus longtemps possible, je ne voulais vraiment pas quitter ces personnages et ces répliques et cet univers délicieusement dystopique. 

                       La série Maze Runner c'est donc une série du genre "dystopique" -mais si poto tu vois bien : Hunger Games et Divergent c'est de la dystopie- mais du genre... j'ai envie de dire : vraiment très très dystopique quoi. Laisse moi t'expliquer : là si tu rêves d'une héroïne cheveux au vent, d'une histoire d'amour blottie dans des pages de combat aseptisés... tu rêve un peu mon neveu.
Ici pas d'héroïne déjà ! -woupwoup /o/-
                 Ici le héros c'est Thomas, aux environs de 16 ans, je dis bien aux environs parce que le gars il est pas trop sur de lui vu qu'au commencement de l'histoire il a perdu la mémoire. -ça commence bien hein?- 
                 Notre héros débarque dans une boîte, sans aucuns souvenirs, au beau milieu d'une ribambelle d'autres garçons qui se trouvent eux-mêmes prisonniers d'une gigantesque clairière située d'un immense Labyrinthe. (jusque là tu me suis public?) Et l'idée c'est que chaque garçon arrive un par un de cette boîte, sans aucuns souvenirs de leurs vies passées mais avec une seule certitude : ils doivent se tirer de ce guêpier. Bon, je sens que je suis pas très claire alors je te laisse avec le résumé officiel : 

Thomas, dont la mémoire a été effacée, se réveille un jour dans un nouveau monde où vivent une cinquantaine d'enfants. Il s'agit d'une ferme située au centre d'un labyrinthe peuplé de monstres d'acier terrifiants. Les ados n'ont aucun souvenir de leur vie passée et ne comprennent pas ce qu'ils font là. Ils n'ont qu'un seul désir, trouver la sortie. Pour ce faire, les "coureurs" parcourent chaque jour le labyrinthe pour en dresser les plans – des plans qui changent sans cesse, puisque les murs se déplacent chaque nuit. Le risque est grand mais, dès son arrivée, Thomas a une impression de déjà-vu, il sait qu'il veut être coureur et résoudre l'énigme du labyrinthe.

                Voilà ? Tu visualise bien ? Je continue. 
Au départ de cette série j'étais un peu déboussolée par cet univers très masculin. Oui, je l'avoue, la Young Adult ça résonne plutôt comme Twilight et Hunger Games à mes oreilles...

                Et donc me voilà lancée dans une histoire avec que des garçons et un huis clos plutôt bien stressant comme il faut. (La dernière fois c'était Sa Majesté des Mouches autant te dire que j'avais un certain degrés d'attente!) James Dashner a tout de suite fait de son histoire atypique un lieu propice à la création de personnage tout aussi merveilleux de complexité (azy téma la complexité de ma phrase). 

                 Déjà Thomas : on sent bien dès le début qu'il a un lourd passé et que ses intentions sont dictées par tout ce qu'il a su à une époque mais... mais il est bloqué par son amnésie et ça le frustre alors il fait ce qu'il fait de mieux, il agit. Et c'est ce que j'ai adoré dès le départ chez lui : il est tenace, à la limite de la monomanie, et il a des capacités de leader incontestables et ce dès le départ. Il ne va pas chipoter parce que snif il a pas eu le choix et snif c'est trop injuste qu'on fasse de lui ce qu'il ne veut pas être. Non Thomas il n'aime peut-être pas ça mais comme il sent au fond de ses tripes que c'est ce qu'ils doivent faire ben il avance coûte que coûte dans cette direction et il essaie d'embarqué le plus de personnes possible avec lui. 
C'est un vrai héros de roman, au sens où il se place d'emblée comme tel. J'ai adoré sa présence à chaque instant et je n'ai jamais eu de relation vraiment amour/haine comme avec d'autres héros jusqu'alors. Et pour la première fois un héros fait partie de mes personnages préféré.

Oui bon je couine là. Tu peux me juger.


                Je voulais m'étendre un peu sur la palanquée de personnages secondaires qui se trouvent dans la trilogie mais je viens de m'apercevoir que ça risque de prendre un peu trop de temps... donc je vais juste te dire que chaque personnages bénéficie d'une évolution qui lui est propre et que des personnages qu'on rencontre dans le tome 1 en héros ne le seront pas toujours... Je trouve que James Dashner a incroyablement bien réussi ses personnages, tous quasiment palpables. Je suis toujours aussi épatée de constater que certaines répliques sonnent toujours dans ma tête comme des répliques que de véritables êtres humains peuvent se balancer. (si si tu vois ce que je veux dire : parfois les gens dans les livres ils sont des réparties que toi tu mets genre 8ans de ta vie à réfléchir...) Et leurs relations sont tout bonnement si réalistes, encore une fois, que j'en viens à espérer que tout ça ne finisse pas réellement comme dans la vraie vie. Mais non, James Dashner est aussi un sacré romancier qui tirera ses personnages vers le haut et leur offrira de bons grands moments épiques, que ce soit diégétique ou relationnel. (diététique? Non poto google moi ça et tu comprendras mieux)

              En parlant de romancier. James va falloir que tu m'explique comment tu fais pour systématiquement relancé l'action à la dernière phrase de tes chapitres ? 
Dans les trois tomes ne vous étonnez pas de lire des cliffhanger à chaque fin de chapitre... c'est un peu la marque de fabrique de l'auteur. Alors je peux comprendre que ça use certaine personne, mais ça fonctionnait du tonnerre sur moi ! Mais c'était problématique quand il s'agissait de s'arrêter de lire quoi...

JE N’ARRÊTERAI JAMAIS DE LIRE JAMAISJAMAISJAMAIIIS

           L'histoire se déroule très bien d'un tome à l'autre, je n'ai trouvé aucuns temps morts. Et le traditionnel "mince-qu'est-ce-qu'ils-ont-foutus-avec-ce-tome-deux" n'était pas. Yep, pour une fois le tome deux est aussi "wow" que les deux autres. Ça a le mérite d'être souligné.
           Et même, autre chose phénoménale à mes yeux : Dashner instaure dans son tome deux des personnages qui seront amenés à devenir des "récurrents" de son histoire, des héros au sens diégétique (encore là celle-là tiens... ) et qui bénéficieront d'un background solide et d'un capital sympathie autre que je-suis-le-beau-gosse-torturé-de-service (si tu vois à qui je fais référence thumbs up !). J'ai toujours eu énormément de mal avec ce type de personnage qui arrive un peu après la guerre, qu'on nous force à aimer alors qu'ils ne sont pas les "vrais héros"... je les trouve en général assez fadasses et peu marquants. Là je n'ai pas eu du tout ce ressenti, j'étais avec Thomas et je comprenais chacune de ses réactions face à chacun des personnages. Je suis devenue amie avec eux en même temps que lui. C'était juste bon.

              En ce qui concerne le background géopolitique, qui fait trop souvent défaut aux romans dystopiques YA, ici on peut dire que Dashner a fait un effort. Même si parfois je me demande comment de telle chose ont pu se produire je ne reste pas autant sur ma faim comme avec Divergent ou la Sélection. Non ici on a des réponses, pas autant qu'il en faudrait certes, mais je n'ai pas lu la préquelle encore et je pense qu'elle est là pour répondre à ces fameuses questions qu'on était en droit de se poser. 

                   Et je te vois l'oeil lubrique cher lecteur. Je sais ce que tu demande : et y-a-t-il une histoire d'amour dans tout ça ? Et bien je vais un poil te décevoir ami lecteur. Oui et non. Oui parce que notre héros est un adolescent et qu'il a des sentiments et des hormones et non parce que crévindiou ils ont pas que ça à glander woh ! Ce qui est drôlement appréciable, aucune action n'est réellement coupée par des encarts amoureux et mièvres. Ici les héros sont au service de l'action et l'action n'est pas prétexte à une belle histoire d'amour (même si je ne rechigne pas à ça hein). Ici on se bat pour survivre woé.


                     En gros tu l'auras compris lecteur, je suis vraiment sous le charme de cette trilogie. J'ai tenté de t'en raconter le moins possible, parce que je pense que si l'histoire était,  ne serait-ce qu'un poil, déflorée ça perdrait de son intérêt. Oui, James Dashner est un auteur qui joue sur l'effet de surprise et il vaut mieux pas lui gâcher son effet. 

                     Je conseillerais cette trilogie -en VO ou en VF publié chez PKJ dans l'hexagone- à tous les amateurs de dystopie. Et surtout à ceux qui veulent voir de l'action plutôt que des minauderies. Je conseillerais aussi à tout ceux qui sont avides de répliques mordantes. Et enfin à tout ceux qui pensent que la YA ce n'est que pour les adolescentes. Oui cette histoire est aussi fait pour toi lecteur de Palahniuk et de Card, je peux te l'assurer.


                 Et pour ne rien gâter, parce que chez moi ça ne gâte jamais rien ce genre de nouvelles, le premier roman est adapté au cinéma et sortira très bientôt ! Avec dans le rôle phare de Thomas: Dylan O'Brien. (tu entends mon cœur de fangirl en ruth de chez toi?) D'ailleurs je te laisse la bande-annonce parce que ça fait envie.

 

Parfois j'agis comme James Dashner juste parce que...
           Et si tu n'as toujours pas envie de tenter l'aventure et de partir à l'assaut de WICKED avec Thomas et les autres... je ne sais plus quoi faire pour toi moi !


♥ ♥ ♥ ♥ ♥

Ai tout lu en numérique wéwéwé


Mélu.

4 commentaires:

  1. MELUUUUUU <3
    *Ahem oui petit moment de couinage parce que je suis contente de te retrouver sur Blogspot*
    Voilà. J'ai même pas lu ton article parce que la longueur m'a fait un peu peur (et que j'ai pas lu la série). Mais j'avais quand même envie de te mettre un petit mot d'amour <3

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Ohhh ma bichette ♥ !
      Tu peux lire l'article même si tu n'as pas lu la série -bon si la longueur t'effraie je peux comprendre mais je parle en rigolo pour pas que ça soit ennuyeux ^^- je garantie tout sans spoilers :3 !
      Le blog n'est pas que le mien tu verras ça ;) mais je suis très très heureuse de te retrouver là mon ptit dragonet ♥ !
      Mélu.

      Supprimer
  2. Ouh il faut absolument que je lise le premier tome avant la sortie ciné lol!

    RépondreSupprimer
  3. OH OH OH, TOI AUSSI TU AS KIFFÉ TA RACE ?
    J'ai beaucoup aimé le tome 1 mais je t'avoue que je suis réticente concernant le tome deux, déjà parce que je suis persuadée que ça se passera en dehors du labyrinthe et que l'ambiance n'y sera plus - La maladie la ... Braise ? Je ne me souviens plus. Ne m'intéresse pas plus que ça et je suis certaine que ça tournera qu'autour de ce machin - en fait je ne sais pas trop quelles seront les directions pour le prochains tome ce qui est perturbant. Du coup je me tâtonne...
    Puis... SOYONS EN RUTH ENSEMBLE, Dylan... Dylannnnnnnn. Je serais prête à envoyer des Curly à la fille qui a fait le casting tellement il est parfait.

    RépondreSupprimer